• Les films :


    LA PIEL QUE HABITO (117mn - Compétition officielle) de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Elena Anaya et Marisa Paredes.
    La vengeance dans la peau. Habitué de la Croisette, Pedro Almodovar revient à Cannes avec une adaptation du roman noir de Thierry Jonquet, "Mygalle". Une incursion dans le "film de genre" tendance thriller horrifique dont Almodovar s'approprie les codes et les détourne. C'est très bien mis en scène et en image (lumière, bande son) et l'on retouve avec plaisir, plus de 20 ans après leur dernière collaboration, Antonio Banderas sous la direction du maestro. Un vrai régal. Note : *****

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    ICHIMEI ("Hara-Kiri" - 126 mn - Compétition officielle) de Takashi Miike, avec Ebizo Ichikawa, Eita, Hiraki Mitsushima et Koji Yakusho.
    La peur au ventre
    . Takashi Miike adapte un classique de littérature japonaise, mais réalise aussi le "remake" d'un Classique du 7e Art et du film de sabre (HARA KIRI de Kobayashi - Prix du Jury à Cannes en 1963 - voir extrait ci-dessous). Une adaptation bien sage (on a connu Miike plus turbulent) qui n'empèche pas un travail soigné dans sa réalisation (cadrage, peu de mouvements de caméra). L'ensemble tient la route. Un regret pourtant : la 3D. Pourquoi l'avoir utilisée pour ce film ? Le procédé nuit à la luminosité de nombreuses images. C'est dommage. Note : *****

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    Les "niouzes" :

    18. C'est probablement un record... A la 1ère projection d'OSLO, 31 AUGUST à Un Certain Regard, le réalisateur Joachim Trier a présenté son film accompagné de... 17 membres de l'équipe technique et artistique !

    Problèmes techniques. Après les pannes au niveau audio lors de la l'Ouverture de Cannes Classics avec la projection de PORTRAIT D'UNE ENFANT DECHUE de Jerry Schatzberg, c'est un projecteur qui casse en pleine séance lors de la projection de MY LITTLE PRINCESS d'Eva Ionesco pour les 50 ans de la Semaine de la Critique. Ca fait désordre.

    4512. Le nombre de journalistes accrédités pour cette 64e édition du Festival.



  • Un Festival sans polémique ou scandale n'est plus totalement un Festival de Cannes. En 1973, LA GRANDE BOUFFE choqua. Le film remporta le Prix de la Critique internationale. Extraits du film (en noir et blanc) et Entretien avec  le réalisateur Marco FERRERI.

     


  • Les films :

    MELANCHOLIA (130 minutes - Compétition officielle)  de Lars von Trier, avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kieffer Sutherland et Stella Skaasgard.
    Apocalypse now. En 2009, Lars von Trier avait provoqué son petit scandale avec ANTICHRIST. Il revient en compétition avec l'un des ses meilleurs films. Il y a quelques jours, Terrence malick nous offrait la genèse de l'univers, dans MELANCHOLIA Lars von Trier évoque la fin du monde et de l'univers. Après une magnifique séquence d'ouverture, il nous convie à la célébration d'une noce qui prend bientôt des allures de FESTEN de son compatriote Vinterberg, avant de nous laisser avec les deux soeurs au comportement opposé  devant la catastrophe imminente : Justine (Kirsten Dunst), la mélancolique, et Claire (Charlotte Gainsbourg), la paniquée. En dehors des qualités de sa mise en scène, le cinéaste  offre deux très beaux personnages féminins. Rare chez lui. Un très grand film. Note : *****

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    LA CONQUETE (105mn - Hors compétition) de Xavier Durringer avec Denis Podalydes, Bernard Le Coq, Samuel Labarthe, Florence Pernel.
    La comédie du pouvoir. Film très attendu, LA CONQUETE ne révèlera rien de bien nouveau sur l'ascension au pouvoir  de Nicolas Sarkozy, entre 2002 et 2007, et la rupture avec Cécilia. Néanmoins, le film est une comédie politique drôle et caustique qui n'oublie rien des faits de cette période ("non" à l'Europe, Sarkozy à la tête de l'UMP, l'affaire Clearstream, rivalité Chirac / Sarkozy, Sarkozy / De Villepin) .  La distribution est impeccable. Les comédiens se glissent à la perfection dans la peau de leur modèle original en intégrant, outre la ressemblance physique, les attitudes et les tics de language de leur personnage. Cette comédie du pouvoir est un bon moment de détente. Note : *****

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    Les niouzes :

    Palme d'Or... Pour Jean-Paul Belmondo. Elle lui a été remise mardi soir lors de l'Hommage qui lui a été rendu par le Festival de Cannes.

    Le Havre, encore et toujours. Après LA FEE et LE HAVRE, LEA est le 3ème long métrage présenté dans les sélections de l'édition cannoise 2011. LEA, présenté à l'ACID, est le 1er film réalisé par Bruno Rolland. La sortie est annoncée pour le 6 juillet.

    Plan Vigie Pirate et gaspillage. Avant les projections, on fouille chaque spectateur. Résultat, le moindre objet suspect est retiré des sacs et jeté à la poubelle : bouteilles d'eau , bananes, pommes, sandwiches. Ca ne rigole pas !