• Les films :


    THE TREE OF LIFE (138 mn - Compétition officielle) de Terrence Malick avec Brad Pitt,Jessica Chastain, Sean Penn et Hunter Mccracken
    Sur un arbre perché.
    Annoncé depuis un certain temps déjà (notamment à Cannes l’année dernière), THE TREE OF LIFE était très attendu. La confirmation de sa sélection pour ce 63e Festival en a fait le film événement de cette édition. A la fin de projection du matin, la 1ère, il a été accueilli par des sifflets et des applaudissements. On n’aime ou on n’aime pas, mais on peut aussi rester partagé entre les deux. Après avoir vu THE TREE OF LIFE on ne peut qu’être admiratif devant la réalisation grandiose de Terrence Malick (image, montage, mixage) et ce choix à contre-courant de faire un film expérimental, d’avant-garde, mais aussi demeurer perplexe devant ce délire visuel poético-mystique (attention à la prise de tête), à la fois sincère et prétentieux. Pour exemple : cette référence à certaines scènes mémorables de 2001, ODYSSEE DE L’ESPACE de Stanley Kubrick. 2001 a marqué à jamais l’Histoire du 7e Art. Il n’est pas certain que THE TREE OF LIFE, "2011, Odyssée de l'Espèce", y parienne. Note :*****

    Voir également la conférence de presse sur le site officiel du Festival

    L'APOLLONIDE - SOUVENIRS DE LA MAISON CLOSE (125 minutes - Compétition officielle) de Bertrand Bonello avec Noémie Lvovsky, Hafsia Herzi, Céline Sallette, Jasmine Trinca.
    Ce plaisr qu'on dit charnel. Avec L’APOLLONIDE, Bertrand Bonello évoque le quotidien d’une maison close à Paris en 1899. Le grand mérite du réalisateur est de s’être très bien documenté sur le sujet et le côté documentaire de cette fiction est de loin  l’aspect le plus intéressant du film. Les comédiennes (et les comédiens) sont parfaits, tout comme le soin apporté aux costumes et aux décors.  Néanmoins, on regrettera des répétitions et des longueurs et, surtout, cette courte scène finale de prostitution le long du périphérique parisien, située plus d’un siècle après, qui donne à penser que le réalisateur est un nostalgique des maisons closes. La vie de ces filles, même si elles avaient plaisir à être ensemble, n’était pas rose, le film le montre aussi très bien. Alors pourquoi cette fin maladroite et ambigüe ? Note : *****

    Voir la conférence de presse sur le site officiel du Festival



    Les niouzes :

    Nathalie BAYE x 5. "5 fois Nathalie BAYE" c'est le titre d'un programme de 5 courts métrages réalisés par 5 jeunes réalistaures et qui seront diffusés à la Semaine de la Critique et sur Canal +

    Laetitia CASTA sur son île. Laetitia CASTA est à l'affiche d'un film bulgare, THE ISLAND du réalisateur bulgare Kamen Kalev. Le film est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs.

     

     

     

     


  • L'APOLLONIDE et THE TREE OF LIFE - photos Philippe PROST


  • THE TREE OF LIFE & L'APOLLONIDE


  • Cannes sans étoiles ? Pourtant c'est la réalité... de 1967 à travers un microtrottoir humorisitque réalisé par Maurice Seveno pour le magazine "Panorama" (Images ORTF / INA)